Agence de communication ou freelance : qui choisir ?

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« On prend le free c’est moins cher. »

« Bon, finalement on élabore le concept en interne et on prend un free. » 

« On a l’habitude de bosser avec le même freelance depuis 10 ans. »

Dit comme ça, la réponse à cet article semble toute faite et pourtant la question revient souvent : qui choisir entre un free ou une agence de communication ? Charge de travail, type de mission… Lors de réponses à des appels d’offres ou à des compétitions, la réponse n’est pas toujours évidente. 

Alors, plutôt free ou agence de communication ? Je crois qu’il n’y a pas de réponse concise sur le sujet, mais des choix raisonnables pour s’adapter aux différents besoins des agences ou des client·es.

Temps de lecture : 5 minutes 

Le point de vue des clientes et des clients 

Le choix du free, c’est d’abord une question de prix

On ne peut parler d’un choix lorsqu’il s’agit d’économiser des sous. Oui, un freelance sera toujours plus compétitif sur le marché qu’une agence de communication. On sait déjà pourquoi, il vous suffit d’aller sur le site Malt pour se rendre compte qu’il y a du monde qui joue sur le même terrain. 

  • Graphistes sur Malt : 350 - 400 euros €/jour (moyenne)

  • Graphistes en agence : 600 euros €/jour (moyenne)

Mon opinion : en tant que Directrice artistique, je crois bien qu’il s’agit de la plus mauvaise raison de prendre un freelance. Si vous recherchez une certaine qualité, opter pour un freelance, c’est solliciter une expertise particulière, et non privilégier uniquement le budget le plus compétitif. 

L’agence de communication : miser sur l’accompagnement

Les agences de communication ont moyen non négligeable de rivaliser avec les freelances : mettre le paquet sur l’accompagnement apporté lors d’une mission (et par la suite).

«Un·e chef·fe de projet dédié·e », « une équipe qualifiée pour vous servir »,
« Nous travaillons en méthode agile »… 

Autant de formules pour prouver que l’agence, c’est toute une équipe qui travaille sur le sujet, qui se rend disponible pour répondre aux besoins des client·es et pour suivre son évolution dans le temps. C’est aussi, une bonne manière de cadrer les missions et de s’assurer des délais et de la qualité des livrables.

Mon opinion : c’est aussi rassurant pour les personnes qui exécutent la mission, car elles et ils sont accompagné·es dans la gestion de projet. Cela leur permet de mettre 100 % de leurs capacités de production sur la mission. 

Freelances : la vision en agence de communication

Les freelances, un petit vent de fraîcheur

Une première expérience dans une agence de communication éditoriale spécialisée dans les supports de communication interne et RSE.

Dans cette agence, les freelances permettent d’apporter des idées neuves, surtout lorsqu’il faut produire deux versions lors d’appels d’offres. Grâce à une base de données complète sur les différent·es freelances qui ont pu travailler par le passé avec l’agence, on peut tout de suite se projeter en fonction des capacités de chacun·e… 

Faire travailler des freelances fait partie de l’ADN de cette agence. Au fur et à mesure, elle a réussi à créer une relation de confiance : cela permet une collaboration efficace entre l’équipe et les freelances.

Mon opinion : cela fait toujours du bien de rencontrer de nouvelles têtes, de se frotter à plus expérimenté·e que soi ou de pouvoir partager des expériences différentes. C’est aussi une forme de challenge envers soi-même, pour se renouveler dans son propre domaine.

Des équipes internes très polyvalentes

Chez Mots-Clés, agence de communication éditoriale et d’influence.

Ici, il est plus rare de faire appel à des freelances. On mise beaucoup sur les capacités polyvalentes des équipes. Pour cela, un bon recrutement est primordial pour déceler l’expertise métier et les softs skills des candidat·es. Si vous voulez en savoir plus sur notre vision de la communication, vous pouvez lire notre article sur l’ambition que s’est fixée l’agence. 

De la traduction au développement de sites web, Mots-Clés consolide des équipes capables de s’adapter à de nouvelles missions. Nous allons chercher des freelances lorsque nous avons besoin d’apporter des capacités supplémentaires dans l’équipe (traduction d’une langue étrangère rare, équipes de tournage…). 

Mon opinion : un gros avantage pour moi qui adore travailler sur de nouveaux sujets, apprendre de nouvelles compétences et garder cette polyvalence qui m’est propre.

Le choix de la raison : prendre en compte la nature de la mission

Le point plus intéressant à aborder : la nature de la mission et les besoins en question pour faire le choix entre une agence ou un freelance.

Si les besoins sont multiples lors d’une mission de grosse envergure, peut-être serait-il plus judicieux de prendre une agence. Elle-même décidera si la structure de l’agence est suffisante pour répondre aux besoins ou si elle s’appuie sur quelques freelances pour apporter les expertises manquantes sur la mission.

À l’inverse sur des missions plus ponctuelles, qui demandent des expertises très spécifiques (ex : Traductions, UI/UX design, Motion, illustration …) Il est certainement plus judicieux de faire appel à des freelances directement. 

Il existe aussi des structures plus particulières telles que des collectifs de freelances

(coucou @Pépite et @parpaing) qui ressemblent à des agences sous tous points de vue (communiquer sous un nom commun, gestion de projet, travail en équipe…). Ces entités pratiquent alors des prix entre ceux des agences et des freelances : plutôt attrayante comme idée !

Mon opinion : évidemment, c’est au cas par cas, certain·es client·es apprécient les possibilités d’adaptations des freelances ou le fait qu’elles et ils puissent se rendre plus rapidement disponibles, gérer les urgences, etc. D’autres sont des habitués du travail des agences, et préfèrent continuer à faire appel à nous.

Un besoin ou une envie ?