Le SEO dégrade-t-il la qualité rédactionnelle ?

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Ce n’est pas un secret, pour être vu·es en ligne, on doit se plier à certaines règles. Régi par la loi des algorithmes, tout moteur de recherche nous impose d’adopter les bons codes….

L’une des notions centrales en la matière se cache derrière l’acronyme SEO, signifiant Search Engine Optimization. En français, on parle d’optimisation pour les moteurs de recherches (Google ou autre). Vous avez peut-être aussi entendu parler de « référencement naturel ou organique ». 

Temps de lecture : 4 minutes  

Qu’est-ce que le SEO ?

Le SEO (Search Engine Optimization) regroupe l’ensemble des techniques utilisées pour améliorer la position d’une page web dans les résultats des moteurs de recherche.

Plusieurs niveaux existent. L’optimisation technique porte principalement sur la forme des contenus, la balise meta description, les liens internes et externes. L’autre aspect central du SEO concerne la sélection des mots-clés, pratique parfois désignée comme « l’optimisation stratégique ». 

Donc, pour accroître sa visibilité, nous sommes contraint·es d’ajuster nos contenus aux lois dictées par les algorithmes… Et leur qualité dans tout ça ? Vous vous rêviez en Maupassant du web et vous êtes désespéré·es ? Pas de panique, notre blog incarne votre Bel-Ami pour découvrir qu’il est possible de concilier qualité rédactionnelle et SEO. 

Quel rapport entre SEO et qualité rédactionnelle ?

Tout l’enjeu autour des mots-clés réside dans la sélection des termes correspondant aux requêtes saisies par les utilisateurs et utilisatrices au moment de leur recherche. Pour définir au mieux cette stratégie, plusieurs outils existent. Chez Mots-Clés, nous utilisons principalement SEMrush

Dans la logique de l’optimisation du référencement, voici l’enjeu : les mots-clés sur lesquels vous souhaitez être référencé·es doivent apparaître aux endroits stratégiques de vos contenus. En bref pour un article : dans les titres (balise h1 et h2, éventuellement h3) et, dans une moindre mesure, le corps du texte. 

C’est là que vous vous dites : « super, facile, il n’y a qu’à arroser mes contenus des termes recherchés et à moi les premières pages de résultats de recherche ! ». J’ai le grand regret de vous annoncer que non. L’époque où il suffisait de glisser de longues listes de mots-clés en filigrane de vos textes est révolue. Quintessences de la modernité, les algorithmes sont mis à jour et évoluent. Les critères de référencement varient et nécessitent de garder un œil sur les dernières actualités.

Mais alors, en quoi est-ce une bonne nouvelle pour vous qui désespérez de l’Inutile Beauté de vos contenus ? 

Le SEO, c’est aussi une exigence de qualité 

L’attractivité et la qualité du contenu impactent le référencement. En effet, les préférences des utilisateurs et des utilisatrices font de plus en plus partie de l’équation. Conséquence : un contenu captivant permet d’attirer l’attention et vous garantit d’aller dans le sens d’un meilleur référencement.  

Vous vouliez jouer de votre plume, mais jusque-là il restait le SEO pour dire que « vraiment, ces tartines de mots-clés ça empêche de développer son style ». Cette fois c’est net, plus d’excuses. Et sans en faire toute Une Vie, je vous le dis, Une répétition (ou deux), et vous vous en rendrez compte : SEO et qualité rédactionnelle ne sont pas incompatibles, au contraire. 

Prenons un mot-clé fréquemment recherché sur internet : lettre de motivation. Au regard des principes SEO, l’un des enjeux dans l’écriture de votre contenu est d’employer les mots-clés principaux aux endroits stratégiques (voir plus haut). Vous pouvez aussi vous servir des questions ou requêtes fréquentes en lien avec le mot-clé choisi. Ici par exemple, SEMrush indique un grand volume de recherches pour la question : « Comment faire une lettre de motivation ». Voilà un titre d’article tout trouvé. 

Mais certain·es d’entre vous auraient peut-être préféré : « comment écrire une lettre de motivation » ou encore « comment rédiger une lettre de motivation ». Cependant, ces deux requêtes représentent un volume de recherches moins important, critère à prendre en compte dans vos choix d’écriture. Il est donc tentant d’y voir un appauvrissement du langage sous la tyrannie des algorithmes. 

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Cependant, si on peut penser que le choix se fait au détriment de la qualité rédactionnelle, tenir compte du contexte est nécessaire. Produire un contenu de qualité (sur le web), cela passe aussi (surtout) par la prise en compte de votre audience et de votre lectorat. Sur le web, ses attentes diffèrent de celle d’un passionné de littérature du XIXe au moment d’ouvrir un roman. Je ne dis pas que la littérature n’intéresse pas votre audience. Non. Mais quand on atterrit sur une page du site optimisée pour l’UX, en quête de vitesse et de fluidité, Notre Cœur ne court pas après les phrases alambiquées. 

Si vous n’en tenez pas compte, votre public risque de finir comme Le Désespéré de Courbet, en couverture de certaines éditions du Horla. Alors certes, vous voilà dans la peau de Maupassant, mais pas pour les bonnes raisons. 

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Sur le web, c’est donnant-donnant : les outils SEO vous indiquent quels mots-clés vous permettront d’optimiser votre référencement, et l’utilisation de ces mêmes mots assure aux utilisateurs et utilisatrices de trouver les réponses appropriées à leur requête. 

Le SEO n’est ni mauvais ni bon. Il ne vous empêche aucunement de produire des contenus de qualité. Au contraire, vous y êtes tenu·es. Si vos textes ne retiennent pas l’attention, cela se ressentira sur votre référencement. Comme dans tous travaux d’écriture, la prise en compte de la destination du texte joue un rôle essentiel. Et à chaque situation ses contraintes et habitudes à adopter. Sur le web, elles sont en partie régies par celles du SEO.

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