Écrire un bon article de blog en 2 heures chrono

Vous aviez fait le plus dur : trouver deux heures dans votre semaine pour rédiger cet article de blog auquel vous pensez depuis trop longtemps. L’idée d’article est là, mais voici que resurgit cette vieille amie : l’angoisse de la page blanche. Comment écrire un bon article de blog en deux heures chrono ? Un article qui répondra à votre envie, aux attentes de votre audience, qui figurera dans la première page des résultats de recherche, s’inscrira parfaitement dans votre entonnoir (« funnel ») marketing, et générera des leads ? 

Vous trouvez que cela fait beaucoup trop de choses auxquelles penser en même temps ? Que la rédaction d’un article ne doit pas se réduire à l’empilement de contraintes techniques ou éditoriales ? Vous avez raison ! L’idée principale de ce papier : pour réussir en rédaction web, il faut aborder chacun de ces impératifs l’un après l’autre. Et dans un certain ordre.

Voici donc en synthèse 4 étapes clés pour parvenir à écrire un bon article de blog en 2 heures chrono.

  1. Le draft intégral (45 minutes) : écrire une Version 0 sur un ton didactique, en partant d’un plan détaillé ou en free writing. Focalisez-vous sur votre envie et sur rien d’autre ! 

  2. Le retravail de l’intro (15 minutes) : reprendre prioritairement l’introduction de cette V0 en 3 paragraphes :

    a) Le problème auquel l’article répond.

    b) L’idée principale de votre article.

    c) Une synthèse.

  3. La reprise (45 minutes) : relire et corriger le reste de votre article pour lui donner progressivement forme. Une seule chose à faire : lire et relire encore !

  4. Les optimisations (15 minutes) : traiter 4 optimisations marketing et SEO 

    a) Calibrer votre titre et vos sous-titres en y faisant figurer le mot-clé autour duquel tourne votre article 

    b) Utiliser votre mot-clé en différents passages essentiels de votre article

    c) Bien choisir vos 2 liens internes et 2 liens externes

    d) Ajouter un ou plusieurs appels à l’action (call-to-action)

Et si vous avez envie d’entrer dans les détails, c’est juste en dessous. Pour être complet, je précise également en fin d’article ce qu’il faut surveiller au moment de la publication de l’article, et même dans les premières semaines qui suivent sa mise en ligne.

Bonne lecture !

Temps de lecture : 12 minutes

Un bon article de blog commence par l’envie !

Sur Internet, vous trouverez pléthore de tutos qui vous expliqueront qu’un bon article de blog obéit à des impératifs de marketing digital. Qu’il faut bien connaitre votre sujet, votre audience cible, les comportements de recherche. 

C’est vrai. Mais pour autant, se poser toutes ces questions à ce stade, c’est plutôt bloquant. Alors posez-vous toutes ces questions avant, pour générer des idées ou affuter votre angle. Mais au moment d’écrire une seule chose compte : l’envie !

Dans mon expérience d’écriture et d’accompagnement à l’écriture, la priorité est de dépasser l’angoisse de la feuille blanche. Et cumuler les contraintes en termes de marketing de contenu à cette étape ne fait qu’ajouter au niveau de difficulté perçue.

Donc, la priorité des priorités, c’est de produire quelque chose, sans en juger la qualité à ce stade. D’avoir un draft, une version 0 (V0) qui pourra vous permettre d’avancer. 

C’est d’autant plus important que même si les stratégies de content marketing se généralisent, l’acte d’écrire repose et reposera toujours sur l’engagement éditorial. En conséquence, écrire un bon article c’est d’abord mobiliser son envie, trouver l’angle qui nous convient ! C’est d’ailleurs la meilleure façon pour donner envie de lire à celles et ceux qui tomberont sur votre article.

Je connais 2 manières de faire pour se lancer.

La plus méthodique : le plan détaillé d’article

Vous savez que votre article doit avoir un titre, un châpo, une intro, 2 à 3 sous-titres, une conclusion.

Vous pouvez vous lancer dans un plan détaillé. Exactement comme vous l’avez appris au collège. Cela aura le mérite de vous aider à structurer votre propos, dès le départ. 

À ce stade, ne vous encombrez pas des balises Href et autres longueurs optimales. Des titres et sous-titres provisoires feront parfaitement l’affaire. Le principal est d’avoir une structure logique et fluide. Une astuce si vous voulez aller plus loin sur la bonne structure d’article : vous pouvez lire des choses sur le principe de la pyramide inversée mise au point il y a déjà quelques décennies déjà par Barbara Minto.

La plus créative : le free writing

L’autre possibilité est d’écrire sans vous encombrer de questions. 

Essayez de faire taire la petite voix qui vous murmure en permanence que votre article n’est pas à la hauteur ou que vous n’êtes pas légitime. Coupez vos notifs et écrivez. 
Écrivez, écrivez follement, sur le thème de votre article. Comme cela vous vient, pendant le temps déterminé. Sans vous préoccuper ni de la justesse, ni de la syntaxe, ni de la structure, ni des fautes de français, ni des phrases incomplètes. Écrivez encore et encore, sans vous arrêter jusqu’à ce que le temps imparti soit écoulé. Il sera toujours temps de se demander ensuite comment structurer votre propos. 

C’est ce qu’on appelle l’écriture libre, ou encore le free writing. Dans sa version encore plus radicale, elle s’appelle l’écriture automatique. Elle reste affectionnée par nombre d’auteurs et d’autrices célèbres, et a été introduite à la littérature par le chef de file du surréalisme, André Breton, au début du XXe siècle.

Le free writing est particulièrement bien adapté pour les personnes qui ont développé une expertise sur un sujet. Mais qui n’ont pas l’habitude de prendre la parole, ni à l’écrit ni à l’oral, pour la faire valoir. Essayez ! Vous gagnerez quelque chose d’utile dans votre vie. Et débloquerez votre anxiété face à l’écriture.

L’efficacité de l’écriture libre repose sur le fait que cette méthode distingue le moment d’écriture du moment de jugement sur son écrit. J’ai pour ma part découvert cette méthode d’écriture libre redoutablement efficace à l’occasion de l’écriture de ma thèse. Elle reste valable dès lors qu’on a peu de temps pour écrire et qu’on cherche à être la ou le plus efficace possible, dans ce délai. 

L’article de blog : un style didactique !

Le plan est là, ou alors vous préférez écrire « comme cela viendra », en mode écriture libre. Très bien. 

Mais quel ton adopter au fait ? Un article de blog correspond à un certain style de contenu. Il doit être didactique. Autrement dit : il permet à la fois de faire valoir une expertise, tout en restant très adressé et pédagogique dans sa forme.

Faire valoir l’expertise passe par la capacité à mobiliser vos compétences et connaissances, votre expérience aussi. À identifier ce qui vous rend légitime à écrire sur ce sujet. À mobiliser un jargon, des références spécifiques, des cas. 

Votre article de blog n’est pas une notice ou un propos désincarné. Il fait part de votre expérience, de vos convictions !

Ce n’est pas non plus un discours expert et surplombant. C’est, au contraire, l’expertise mise à la portée de celui ou celle qui vous lit. C’est en ce sens que le mot « didactique » me parait le plus approprié. N’hésitez pas à : 

  • Utiliser des tournures pour vous adresser à la personne en train de vous lire (comme je le fais dans cette phrase). 

  • Bien mettre en évidence la progression logique de vos idées, en respectant la vieille règle apprise au collège : une idée = un paragraphe

  • Opter pour des phrases courtes et toniques. Imaginez que vous parlez à quelqu’un qui est face à vous. Et encore mieux : imaginez-vous le plus précisément possible qui est cette personne. Moi, je me figure en ce moment que j’écris pour les jeunes professionnel·les à qui un responsable marketing a demandé un article de blog.

Article de blog : l’amélioration est dans la répétition

Vous y êtes. Vous tenez votre V0. Une version entière et inaboutie de votre article. 

Alors c’est vrai : ce n’est pas comme le plan détaillé le prévoyait. Elle est peut-être truffée de fautes ou de formulations ampoulées. Mais qu’importe. La V0 est là. 

Bravo, vous avez fait le plus dur ! Il est désormais temps de vous atteler à deux choses pour sortir un article véritable : 

  1. Retravailler votre intro. 

  2. Relire et corriger votre texte. 

Abordons maintenant ces deux aspects.

Retravailler votre introduction : un plan simple, en 3 paragraphes

Personnellement, j’utilise souvent la même structure pour rédiger une introduction d’article de blog. Une bonne introduction se présente en 3 paragraphes.

  1. Un paragraphe pour poser le problème (dans cet article par exemple, “dépasser l’angoisse de la page blanche”).

  2. Un paragraphe pour présenter l’objectif ou l’idée principale de l’article (dans cet article, “il faut prendre les impératifs les uns après les autres pour parvenir à écrire”).

  3. Un paragraphe pour présenter la synthèse de l’article, l’essentiel (dans cet article, “les 4 étapes clés”).

Enfin, en termes de style, les remarques formulées précédemment restent valables. Si vous manquez de temps, l’introduction est la partie que je vous encourage à soigner prioritairement.

Relire et corriger votre article

À ce stade, je ne connais pas d’autre méthode pour améliorer votre article que le fait de vous lire et de vous relire.

Imaginez-vous que vous êtes face à une sculpture, que vous êtes en train de parfaire progressivement à chaque passage. Votre article prend forme, progressivement. C’est le moment le plus fastidieux. Mais c’est aussi ce qui vous permettra d’améliorer la lisibilité et la justesse de votre texte. 

À ce stade, ne vous préoccupez que du style, sans traiter les optimisations techniques ou marketing. À commencer par le titre de votre article ! Il doit être clair et accrocheur.

Essayez de bien faire ressortir la structure de votre propos. Raccourcissez les phrases trop longues ou les tournures trop compliquées. 

Et si vous aimez le mot juste, la formule qui claque, les allitérations, les jeux de mots, les références implicites, cette phase itérative peut même être la plus amusante. C’est celle qui donnera de l’esprit à votre article. C’est celle qui fera passer votre article de blog d’un contenu didactique, à un contenu inspiré.

Sachez également qu’il existe en complément des outils pour améliorer grandement le style de votre texte. Chez Mots-Clés, nous en utilisons deux, de manière complémentaire. 

D’abord, le logiciel de correction orthotypographique Antidote. 

En plus des fautes d’orthographe et des erreurs typographiques, Antidote vous renseigne sur le style. Il repère les répétitions de mots, vous invite à préférer les tournures actives aux tournures passives, signale les phrases trop longues et les cascades de complément, vous encourage à expliciter les abréviations et les acronymes. Il vous aide également à identifier les verbes ternes, les pléonasmes, les phrases non verbales, les tournures impersonnelles.

Dans sa dernière version, il vous encourage également à l’inclusivité ! Mes collègues à l’agence le savent, je suis un ardent promoteur de ce logiciel qui est tout simplement au-dessus du lot par rapport aux autres solutions.

Vous pouvez également utiliser le Semrush SEO Writing Assistant. 

Taillé pour l’écriture web, ce module complémentaire se connecte facilement à la suite Office ou à Google doc. En français, il vous renseignera sur l’originalité, la lisibilité et le SEO (référencement naturel) de votre texte. Il note votre texte en fonction de son niveau de langue, en privilégiant une langue simple et facile à comprendre, et du nombre de mots utilisés. En complément, il vérifie la qualité des titres, la longueur des phrases et des paragraphes.

Dans la version anglaise, il vous renseigne même sur le ton, du plus décontracté au plus formel, et le respect du ton choisi, tout au long de votre texte.

Ces deux outils sont payants. Il existe pléthore d’alternatives gratuites en ligne pour la rédaction web ou la correction. Vous aurez peut-être des suggestions à partager en commentaire à cet article.

Le temps des optimisations

L’article est écrit, le ton est le bon, le style est soigné. Il est sans faute. Vous avez votre V1, V2, ou Vn, en fonction du nombre de relectures.

Vous pouvez maintenant vous atteler aux optimisations SEO et marketing. Cela désigne l’ensemble des ajustements que vous réaliserez pour améliorer la conversion marketing de votre article ou lui permettre d’être mieux référencé par les moteurs de recherche. 

Gardez en tête que Google multiplie les efforts depuis des années pour faire correspondre ses critères de référencement au langage naturel des internautes. Donc, un article de blog bien écrit et suffisamment instructif a naturellement des chances d’être bien considéré par les moteurs de recherche. Mais si vous voulez encore l’optimiser, vous pouvez faire 5 choses rapides : 

  1. Calibrer votre titre et vos sous-titres en y faisant figurer le mot-clé autour duquel tourne votre article.

  2. Utiliser votre mot-clé en différents passages essentiels de votre article.

  3. Bien choisir vos liens internes et externes.

  4. Diversifier, si possible, les formats.

  5. Ajouter un ou plusieurs appels à l’action (call-to-action).

Abordons, pour terminer, chacun de ces aspects.

Calibrer votre titre et vos sous-titres en fonction du mot-clé choisi

Notre experte en rédaction web, Amina Belhadj, le dit souvent : la qualité éditoriale doit primer sur le SEO.

Mais une fois cette qualité obtenue, vous pouvez toutefois optimiser votre article. La première chose à faire est donc de choisir un mot ou une expression-clé autour de laquelle votre article doit tourner. C’est le moment de retravailler vos titres en y faisant figurer ce mot-clé (dans le cas présent « article de blog »). Et il est possible de faire en sorte que le référencement naturel soutienne la qualité rédactionnelle de votre article.

Il arrive toutefois qu’on ne puisse pas toujours le faire. Par exemple, parce que l’idée développée dans une partie d’article se résume en quelques mots et qu’on ne parvient pas à y caser notre expression-clé. 

Une astuce pour y arriver tout de même est d’avoir recours à ce qu’on appelle des phrases bisegmentales, c’est-à-dire des phrases structurées autour de « : ». Par exemple, dans cet article, le sous-titre initial « un ton didactique » est devenu « l’article de blog : un ton didactique ». Cela me permet de faire figurer cette expression clé dans un sous-titre supplémentaire.

Pour obtenir les meilleures suggestions de mots-clés gratuitement, lisez cet article !

Vérifier que votre mot-clé principal figure en différents endroits essentiels

Le mot-clé autour duquel tourne votre article doit impérativement figurer dans votre châpo ou votre introduction. Attention toutefois au « keyword stuffing » : si le mot-clé choisi figure trop de fois, le crawler de Google dégradera votre article, au motif d’un bourrage artificiel. Gardez en tête que pour rédiger un article, il faut privilégier le langage naturel ! 

Bien choisir vos liens internes et externes

Pour un article de blog, nous considérons que 2 à 3 liens internes et 2 à 3 liens externes suffisent. C’est ce qu’on appelle le netlinking. Il consiste à proposer des hyperliens vers d’autres pages de votre site (maillage interne) ou vers d’autres sites (maillage externe).

En interne, il faudra choisir de renvoyer vers les contenus les plus pertinents ou les plus populaires de votre site. 

En maillage externe, il faudra renvoyer vers de sites d’autorité sur le sujet traité : Wikipédia, les sites médias, les sites institutionnels, les sites Corporate de grands groupes, ou encore d’autres blogs qui font autorité sur le sujet abordé dans votre article.

Attention à ne pas renvoyer vers des landing pages commerciales (tag : money) par exemple.

Diversifier, si possible, les formats

Une autre manière de faire bien référencer votre article est de diversifier les formats : une vidéo, des images, un podcast, ou plus simplement des encadrés, des citations et des passages en gras ou en bullet points. Tout ce qui permettra d’aérer la lecture sera bien considéré par les moteurs de recherche, car c’est un gage de qualité éditoriale.

Ajouter un ou plusieurs « Calls-to-action »

Un bon article propose différentes possibilités d’action. 

Il trouve en général sa place dans un entonnoir marketing et propose de passer à l’action suivante. Par exemple, l’article que vous lisez est un article d’awareness. Il vise à apporter de l’information à un public large, qui se pose une question fréquente. En termes marketing, il permet de faire connaître l’agence. L’étape d’après pour cet article est d’engager une demande de rédaction d’articles ou de générer une candidature spontanée à rejoindre l’agence. Ces deux boutons se trouvent en bas de cet article ! Nous pourrions aller encore plus loin, en proposant maintenant des études de cas, sur la production d’articles de qualité de manière volumineuse, comme nous l’avons fait pour la Métropole de Lyon.

Publier votre article de blog

Ça y est, votre article est prêt. Vous pouvez maintenant le publier.

Un dernier conseil : vous pouvez le relire une dernière fois pour vous assurer qu’aucune faute d’orthographe ne s’est glissée au détour d’une ultime modification. Puis, vous pouvez le faire valider ou relire par qui de droit, si besoin. Ou le publier directement, si vous y êtes autorisé·e.

Attention, au moment de la publication, il faudra vérifier 3 choses :

  1. L’URL générée : votre URL devra reprendre le mot-clé autour duquel tourne votre article.

  2. La métadescription (ou les méta descriptions) devra être renseignée.

  3. L’article devra être balisé et mis en forme : les titres balisés H1, H2, Hn, les passages importants mis en gras, etc. 

Une suggestion : prenez la peine de relire votre article après sa mise en ligne. Il n’est pas rare que des problèmes se soient produits au moment de l’édition.

Un article evergreen : optimiser régulièrement votre article de blog

Votre article est en ligne ! Bravo.

Vous pouvez encore l’améliorer, afin de le rendre evergreen, c’est-à-dire toujours opportun.

La première chose que vous pouvez faire est de traiter les retours des lecteurs et lectrices. Dites-vous que pour un feedback exprimé, vous avez sans doute généré des dizaines de sentiments analogues chez d’autres internautes. 

Y répondre, c’est donc une marque d’attention au lecteur ou à la lectrice, qui a pris la peine de vous écrire. Mais c’est aussi un gage d’amélioration de la qualité éditoriale. Personnellement, j’encourage souvent dans mes articles à engager le dialogue en laissant mon email, mon LinkedIn, ou en ouvrant un espace de dialogue ou de commentaire directement en bas de l’article.  

L’autre levier d’amélioration est quantitatif. 

Vous pouvez regarder la hitmap de votre page (les liens sur lesquels les internautes ont cliqué), observer le taux de rebond ou la durée moyenne passée sur votre article. Tout ceci vous permettra de comprendre comment optimiser encore votre article, si vous le souhaitez. 

Il faut toutefois rester pragmatique. D’expérience, 80 % des améliorations possibles se trouvent dans les premières semaines d’observations et d’ajustements d’un article. Donc à moins que vous ne soyez apôtre de la sur qualité, inutile de vous attarder durant des mois sur l’article mis en ligne. Un passage quelques semaines après suffira amplement à l’améliorer.

Promesse tenue !

Nous y sommes. Il m’a fallu 1 h 58 pour écrire cet article et disposer d’une version prête à être mise en ligne. Promesse tenue. 

Merci de m’avoir lu jusqu’ici. Et maintenant, à votre tour !

 

Et pour ne rien oublier, téléchargez notre checklist !